27.12.06

L'évolution


Parfois douter... J'ai réalisé 8 clichés hier avec le Holga persuadé d'être en pose B... Manque de bol j'étais en pose normale. Espérons que la Tri-X sera suffisamment sensible pour en tirer quelque chose. J'y crois pas trop... Mauvaise nouvelle, en face de la Fnac Digitale bd St-Germain, le rideau est baissé pour toujours. Déménagement définitif bd Beaumarchais... Où vais-je faire développer mes films? Plus que dix jours pour trouver un thème à étudier. Dois-je être original? Je découvre les Américains de Robert Frank en même temps que Correspondances de Dépardon et Bergala (les absences du photographe...)... Bientôt la fin des vacances... Merde...

17.12.06

A la campagne


Des spécialistes ont prédit l'apogée du blog pour le premier trimestre 2007, ils ont prédit son déclin définitif pour le deuxième trimestre 2007... Plus que six mois et après... pschitt !

16.12.06

Cohérence



Devant nous, des planches contacts... Le prof me demande mes influences. Robert Frank, Depardon, Eggleston... Sceptique. Il me montre un extincteur, le couloir qui mène à mon bureau, une porte du RER, un décor de nuit... Il faut trouver une cohérence. Je ne sais pas trop. Au début au fait des photos pour faire des photos, un beau paysage, une belle lumière et c'est tout et puis un jour, le besoin d'organiser un peu son travail, trouver un lien entre les différentes images, et pourquoi pas organiser une série, un portfolio, exposer... que sais-je? C'est trop tôt encore... Et puis il y a l'écriture aussi, l'image pour moi ne peut pas se dissocier du texte. Ils sont imbriqués l'un dans l'autre. Par ce qu'ils expriment ou suggèrent. Une photo c'est aussi un moment. C'est un marqueur de temps. Ce jour-là je me demandais si tu étais celle que j'attendais, sur celle-là, pas très loin du Colisé, tu es enceinte mais on ne le sait pas encore. Sur celle-là nous sommes tous les trois, là où tout à commencer, c'était un soir d'août, on venait de voir une expo de Jacques-Henri Lartigues à Beaubourg... Tu es repartie de chez moi avec les mêmes vêtements que la veille...

Justicia


Parfois, il suffit d'une odeur, un son au détour d'un couloir du métro et puis en une fraction de seconde tout revient. Les nuits en bus, l'odeur de friture, les réveils à l'aube, les criollas en chapeau... Cuanto es la habitacion, un menu espacial, donde se toma el autobus, a que hora se va, va venir, mas o menos, vino tinto, empenadas, buenos aires, lima, pica, santa catalina, el socialismo, el capitalismo, el imperialismo, los estados unidos, suerte, que te vaya bien, pisco elqui, aconcagua, hostal, un cama matrimonial, casado, de donde viene, europa, gringos, demasiado caro, no intiendo, el soroche, mate de coca, la paz, santiago de chile, victor parra, la difunte correa, la valle fertil, la valle de los volcanes, salvador allende, el ché, pisagua, san pedro de atacama, el salar de uyuni, tupiza, joven, guapa, bus cama, turbus, pulman, cafe... Pinochet ha muerto... Pinochet ha muerto...

1.12.06

Médisances


Le Prof : tu n´as pas fait la balance des blancs ?
Moi : ben... non...
Le Prof (à un autre élève) : il n´a pas fait la balance des blancs comme je l´avais dit...
Un autre élève : moi, j´aime bien... ça tire vers le brun plus que vers le noir, j´aime bien.
Le Prof : mouais, mais la balance des blancs n´est pas bonne. C´est pas grave, hein. On pourra le retraiter sur l´ordi, un jour.
Moi (dans ma tête) : jamais tu n´avais parlé des cette */§$ de balance des blancs de ~&£¤+!. Ah et puis pour l´ordi, je te préviens, je les ai pas en Raw...

Un peu plus tard dans la soirée...

Moi : j´ai fais une planche contact avec une sélection de photos en 6x6, j´aimerais savoir ce que vous en pensez.
Le Prof (avec le compte-fil à l´oeil) : c´est flou... C´est complètement flou...
Moi : c´est normal, c´est la résolution qui n´est pas bonne. La planche contact est faite sur Photoshop d´après les négas numérisés avec mon appareil photo. Tenez, voici les vrais planches contacts.
Le Prof : c´est toujours complètement flou...
Moi : OK, mais sinon, pour la composition, tout ça ?
Le Prof : celle-là, c´est une perspective, il y a les lignes de fuite, mouais, celle-là, y´a rien, celle-là, la composition a l´air pas mal, la lumière aussi, celle-là c´est un paysage de nuit, pourquoi pas, celle-là est mal cadrée, celle-là dommage qu´on ne voit pas de personnage-là, elle aurait été intéressante sinon, celle-là est complètement flou...
Moi : en fait, j´ai pas la main sur grand chose avec cette appareil.
Le Prof : c´est quoi comme 6x6 ?
Moi : c´est un Holga... Je peux pas vraiment cadrer, je peux pas faire de mise au point, et j´ai pas de contrôle du diaph.
Le Prof (avec un haussement d´épaule et un air blasé) : faut voir au développement... faudrait en tirer une ou deux...

25.11.06

Denfert



Je crois que c'est la rue Halle. Ca fait 14 ans que je passe là. Avec plus ou moins de fréquence. 14 ans?

18.11.06

ça


Holga fait des choses parfois un peu effrayante. Il faut que je la surveille. Je n'ai rien de tangible à décrire mais une ou deux fois j'ai eu comme une intuition. Comme si j'avais surpris des choses du coin de l'oeil, mais l'instant d'après plus rien.

11.11.06

De l'invention de la cafétéria


Que s'est-il passé pour en arriver là ? Quelques aristocrates britanniques qui s'en allaient se dégourdir les jambes et les sens à travers l'Europe, un allemand voyageur qui se prit d'amour pour un liquide noir venu du Moyen Orient, des immigrants hispaniques échoués en Californie, des princes italiens en pleine Renaissance, un premier ministre très porté sur l'art contemporain, des chercheurs en mal de communication, des nerds boutonneux persuadés qu'une boîte en plastique branchée à un écran et équipé d'un clavier pourrait un jour remplacer notre bon vieux journal qui rend les doigts tout noir... Et vient ensuite la question qui tue: une fois qu'on en est arrivé à ce point de l'évolution, c'est quoi l'étape suivant?

3.11.06

Vue sur cour


Il y a un peu plus d'un an, on habitait le XIème, boulevard Voltaire. On ne voyait pas plus loin que le mur d'en face. On a maintenant un sapin, ou un truc comme ça, devant notre fenêtre. On est loin de Paris, très loin. Je profite de déposer des films à Odéon pour me remplir les poumons d'un peu de gaz d'échappement. Maintenant, je vois Paris d'en-dessous. Les Souterrains... Je suis retombé dessus il n'y a pas très longtemps. Une cinquantaine de pages. J'ai failli balancer l'unique exemplaire à la poubelle. Une partie de l'histoire se passait quartier de l'Odéon. C'était mauvais, très mauvais, très très mauvais.

28.10.06

Rue du point du jour


Comment sera ce lieu dans 20 ans? On parle de grands projets pour les Halles pour les rendre plus citoyennes ou les boboïser d'une façon ou d'une autre. Bizarrement, j'aime bien cet endroit, c'est finalement le seul vrai lieu cosmopolite de Paris. Dans toutes les villes du monde on trouve un endroit comme ça, où tout converge. Toutes les lignes de trains de banlieue s'y croisent, amalgamant les minets de la banlieue ouest où les kaïras des banlieues nord. On ne se sent jamais vraiment en danger là bas.

25.10.06

Variations sur un pont #1


Il fait encore nuit, on annonce de la tempête pour dans quelques jours. Dans un instant, le train va passer jetant des éclairs dans un tonnerre d'acier. Il sera pour moi. La lumière vive, les visages encore endormis. Vitesse lente, main levée pour dire l'empressement. Ne pas rater le train. Ne surtout pas trainer. Il faut aller vite.

21.10.06

Nous


Un mois depuis mon dernier post... C'est long. Ca devenait urgent. OK, le traitement de la photo n'est pas terrible. Mais je n'ai pas de scanner (négatif posé sur l'ecran du portable, shooté au 100mm macro et inversé sous Elements 2... gloups...). Vie de famille avec Holga. J'ai repris le noir et blanc. Cours oblige. J'ai développé ma première planche et ma première photo mercredi. Où va la photo? Je ne sais pas, mais qu'elle nous laisse encore du papier, de la chimie... Il faut vivre avec son temps, mais pourquoi enterrer la pellicule? Alors profitons d'elle tant qu'elle est là. Tant pis, si les labos disparaissent les uns après les autres, si les prix commencent à décoller (18€ la planche contact chez Photoservice contre 6,8€ chez Odeon Photo). On s'en fout des pixels qu'on ne verra jamais, par contre un grain au scoponet, caché dans un cheveux sur une HP5+ que l'on a développé soi-même...

28.9.06

Les nouilles


Pour citer un très grand publicitaire : "if you shoot the moon and you miss it, you're among the stars".

27.9.06

La lumière danse


Les lumières dansent, les arbres s'agitent. Une silhouette devant moi s'estfondue dans le décor. Je n'ai pas d'autre choix que d'avancer. J'ai laisséHolga à la maison. Elle ne vient pas avec moi aujourd'hui. J'entends le RERau loin, je ne peux plus m'arrêter... Il ne fait pas encore froid, mais jen'entends déjà plus les oiseaux. Il faut dire que cette rue est un peuinquiétante, ils ont peur eux aussi. Qui se cache derrière se chaos?

22.9.06

Souviens-toi...



On se souvient tous de ce jour-là. Genre que faisiez-vous le 21 avril 2002 à 20h00? Je me souviens surtout de la sortie du bureau, la descente de l'escalier, les quelques types qui lui tapent sur l'épaule, et lui impassible, l'air de rien... La descente de l'escalier doit durer des heures. A quoi on pense dans ces cas-la ? Et puis l'estrade, le slogan de la campagne derrière lui. Il est face à la foule qui ne doit pas être très en forme. Un petit geste pour redresser ses lunettes. J'envie le photographe qui a saisi ce moment... Et puis le discours, "... j'assume pleinement la responsabilité de cet échec et j'en tire les conclusions en me retirant de la vie politique après la fin de l'élection présidentielle..." On connait la suite, les cris de stupeur, le silence, l'exil... Et maintenant ?

12.9.06

L'attente


Je viens d'apprendre que Holga arrive jeudi. Elle vient de loin, Shangaï, Munich, Paris... Je ne sais pas si elle acceptera ce jolie matelas... Si elle voudra qu'on se balade en famille. Je lui ai prévu un chouette programme, mais il paraît qu'elle fait comme elle veut, qu'elle est un peu capricieuse... Attendons jeudi...

27.8.06

Albert 1er


Le pire c'est la sono... J'ai l'impression qu'elle n'a jamais dépassé 1987...

19.8.06

La vie de famille



C'est si beau une famille heureuse...

17.8.06

7.8.06

Faire-part


C'était cet après-midi à 16h30. Quelques minutes, après l'orage. Je n'ai pas versé une larme. Je suis désolé. Je l'aimais, forcément. Je le craignais aussi. Je ne sais pas qu'il était. Ou plutôt, je n'ai jamais voulu savoir. Il part quelques mois seulement après ma grand-mère. J'aimerais dire qui il était, mais j'en sais si peu... Il restera le grand-père qui observe son monde du bout de la table, entourée de ses filles. Il restera un homme que j'admirais pour son mystère, il restera mon grand-père...

Train 8701


Plus que cinq dodos avant de monter dans le train 8701, plus que deux avant la reprise du boulot, plus qu'un avant l'enterrement de mon grand père...

6.8.06

How many times...


How many times must a man look up
Before he can see the sky?
Yes, 'n' how many ears must one man have
Before he can hear people cry?
Yes, 'n' how many deaths will it take till he knows
That too many people have died?
The answer, my friend, is blowin' in the wind,
The answer is blowin' in the wind.

Vive les vacances!!

Petit pique-nique bucolique sur la route.....

Les Abers... On ne peut imaginer mieux comme contraste après Evian... Que c'est loin de Paris le Finistère Nord!!

Evian


Loin de la canicule parisienne, Gaspar fait ses premiers pas dans l'eau... Evian ? Trop près de Lausane, de Genève... Le G8 est venu là bas aussi... On aurait du se méfier!

15.7.06

La vie du rail


Gare RER de Rueil-Malmaison, 13 juillet, 7h04

Chacun son tour



Ne soyons pas mauvais perdant...

9.7.06

Solidays



Cali... C'est quand le bonheur?

7.7.06

Banlieue ouest


Avenue Lavoisier, 7 juillet, 0h14

En attendant dimanche...


Le onze majeur français a joué au total 5449 minutes, parmi eux, 4 joueurs ont marqué les 8 buts français. Les remplaçants n'ont joué que 491 minutes. Le onze majeur italien a joué 4965 minutes laissant le banc se partager 1415 minutes de jeu. Les 11 buts ont été marqués par 6 titulaires et 4 remplaçants. La Nazionale préfère marquer au delà de la soixantième minute (63,6% des buts marqués), tandis que les Bleus préfèrent marquer entre la trentième et la soixantième minute (62,5% des buts marqués) ...

1.7.06

75014


Dernier atelier non loin d'Alésia. Quelques photos en me disant que je ne reviendrais probablement pas de sitôt.

Deux exercices pour finir en beauté... J'abandonne... Non, je n'aime pas ce mot là. Je n'abandonne pas... Je fais un break, c'est tout...

19.6.06

La peur ?


On ne saura jamais ce qui se cachait derrière ce regard... Peut être la peur? Celle qui vous soulève le coeur, qui vous assome, qu'inlassablement vous bravez avant de rentrer sur le gazon... Celle que vous n'abandonnerez sûrement jamais... Même loin des stades...

16.6.06

L'incendie


Ne pas oublier de prévenir le centre de secours, appuyez en continue et pas par à coups, protégez vous derrière lui, n'insistez pas... Pensez au bon extincteur pour le bon feu...

26.5.06

Humberstone


On connait l'histoire. Une ressource minière, une industrie qui explose, une ville que se construit à partir de rien, puis l'industrie s'épuise, la mine coûte chère, la ville décline... Celle-ci est perdue dans le désert chilien... Mais quelle importance?

Pour une danse...



Ce n'est pas ce que vous croyez... Mais avouez que celle de droite... Non?... Ah!! Je le savais...

25.5.06

Beaubourg


On voit parfois des choses étranges dans un musée... Que dire? Une géante a laissé une paire de chaussure à Beaubourg, on l'a transformé en oeuvre d'art, quoi de plus normal?

21.5.06

Rue St-Paul...



Elles partent vers la Seine pour aller prendre un bain. J'ai beau leur dire que c'est dangereux, qu'elles risquent de perdre pied et de dipsaraître, elles ne m'écoutent pas et continuent leur chemin. Espérant se rejoindre dans le fleuve. Il ne faut surtout pas les suivre. Méfiez-vous d'elles. On raconte tellement de choses sur l'Ile St-Louis...

18.5.06

92500


Le panneau lumineux ne m´est d´aucun secours. Je n´y trouve pas d´inspiration. Je le laisse en plan sans presque un regard. Tant pis pour l'itinéraire du petit train ou l'annonce du prochain marché aux peintres place de l'église.


Alors je fais quelques pas pour regarder dans le nuit, un jeu d´enfant. Il y a une légère brise, ce qui rend la vue toute myope. Avez-vous déjà vu le vent ? Pas le sirocco tout jaune, non le vent... Comme un léger trouble devant les yeux. Il était là ce soir-là. Pour le prendre en photo, il faut une nuit très sombre, un temps de pose très long, au moins 25 secondes, et une très grande ouverture... Je vous montrerais la prochaine fois, promis.

15.5.06

Roman inachevé



Non ça ne va pas... Je n´ai pas envie de cette histoire, je laisse en plan ce que j´écris. Mais l´idée est là, intéressante.

13.5.06

Tupiza, Bolivie



Et puis très vite, je me suis retrouvé au milieu de cette foule d´enfants, endimanchés comme un jour de fête national. Mon petit Gaspar n´était pas parmi eux, je tentais de voir mon Amour, mais je ne pouvais la voir. Les enfants posaient, souriant devant l´objectif...

Mon amour




Quelques jours plus tard, non loin de Bastille, nous étions en ballade avec bébé. J´essayais de la prendre en photo, mais bien sûr ne se trouvant pas assez belle, tout ce qu´il me restait à faire était de la prendre au travers une vitrine. Mais je me souvenais de l´immeuble de la rue de Charonne. Je ne voulais qu´il lui arrive la même chose. Pourtant... A peine avais-je déclenché qu´elle disparaissait dans la vitrine. Elle était toute trouble, je n´arrivais plus à voir son visage.

Rue de Charonne




L´orage venait de s´arrêter. Il n´y avait pas eu trop de dégâts. Si cen´est un... L´immeuble en face du Ed. de la rue de Charonne s´était faitprendre au piège par une flaque d´eau. Je le voyais à mes pieds, les murs tremblants de peur au fond de l´eau. Derrière lui, le soleil se levait, decomme de ce côté-ci du trottoir. Personne n´avait l´air de se soucier decette disparition. J´avais un peu de tristesse pour ses habitants qui avait dû, eux aussi, se trouver pris au piège. J´essayais d´imaginer ce qui allaitadvenir de leur vie lorsque toute l´eau se serait évaporée.