9.2.07

La Mélancolie (…après Miossec …et avant le 22 avril)


Sur le mur, derrière, un poster du Ché, on a oublié le goût du sang et de la souffrance. « Il faut juste sa carte de permanent ».
Perdu sur le Causse, les deux pieds dedans, à croire qu’ici ou à Cochabamba c’est du pareil au même. « C’est même gratuit pour les perdants ».
Contre les patrons. Pour les travailleurs. Tant pis si tout a changé. « Tout le monde y a le droit de temps en temps ».
Les couleurs qui se mélangent. Les querelles qui désunissent. Les fleurs qui fanent un jour. « C’est pacifiste on ne lui rentre jamais dedans. »
Avec un tailleur blanc, un regard absent, on n’est pas là pour se marrer, et est-ce qu’ils s’aiment vraiment ? « Qui démolit tout doucement. »
En croyant créer la surprise, alors qu’on a rien à proposer, se dire différent, pour être moins transparent. « Dans nos vies de petits blancs. »
L’envie d’en découdre, qui n’empêche pas de faire peur, qui veut sa revanche, même si on reste toujours un petit. « Qui vous demande, qui vous explique, qu’on est plus des enfants. »

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