8.8.08

Escale technique


Un peu de technique… Deuxième voyage avec le Canon EF 28-70 2.8L et deuxième satisfaction. Je l’avais trouvé parfait dans les rues de Berlin, il ne m’a pas déçu aux milieux des collines de Toscane. Bien sûr, l’objectif a des limites, un 28mm en APS-C, c’est un 45mm. Mais après tout, en argentique ne disait-on pas que le vrai standard se situait autour de cette focale ?



J’ai beaucoup utilisé un Tamron 17-35 2.8-4 lors de voyages précédents, mais je ne suis pas convaincu par la plage 17-20. Les distorsions liées à la perspective sont trop fortes. Quant à la correction via DxO, on perd trop de « surface » d’image pour être vraiment pertinente. Tant pis, on perd du champ, mais on s'adapte...



L’autre avantage d’un 28-70 est la plage terminale, entre 50 et 70 à 2.8, on est dans une optique de portrait. Le flou ou « bokeh » est tout à fait honorable.



L’ensemble, c’est vrai est lourd, on avoisine les 1,5 kg, encombrant et franchement pas discret… Pour le transport, j’ai une pochette Lowe Pro qui semble prévue pour l’ensemble et qui permet une bonne réactivité.



Dans quelques jours, nouveau départ, cette fois pour la Cornouaille anglaise, bonne occasion de le tester au milieu des rochers où l’encombrement peut être vraiment rédhibitoire, surtout avec des enfants sur les épaules...
Dans mon fourre-tout, j’avais aussi le 24mm 2.8, que je n’ai pratiquement pas utilisé. Son principale défaut est d’être… un 24mm, même si le recadrage APS-C le met à 38mm, les distorsions et les perspectives deviennent aléatoires. Je le préfère pour les photos de rue ou pour des photos plus intimistes où ces défauts sont négligeables par rapport à la discrétion de l'ensemble.



Je suis toujours en priorité diaphragme. Chacun ses habitudes, non ? Je me place à 5.6, parfois 8 très rarement 11… surtout parce que mon capteur n’est pas des plus propres.
Je suis très souvent sous-exposé, parce que sur Canon, j’ai l’impression que la cellule à tendance à toujours légèrement surexposer. Grande première, j’ai beaucoup utilisé la mémorisation d’exposition dont je commence à voir l’intérêt, surtout quand les contrastes sont trop forts entre l’ombre et les hautes lumières.


Tout est pris en Raw, histoire de garder un peu de marge de manœuvre, mais je ne suis pas un adepte de Photoshop, que je garde pour les fondamentaux : tons foncés/tons clairs, tampons de corrections, saturation, recadrage, rotation…
J’ai l’impression que ces éléments limitent la casse.
Evidemment, reste l’autre aspect, plus important et plus difficile, le regard…
Je n’ai pas encore vu les prouesses d’Holga, je les attends avec impatience !! Et puis je l’avoue, parfois un camphone pour envoyer une carte postale aux mamies, c’est pas mal non plus, mais là je suis plutôt à la ramasse…

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